Les groupes PSA (Peugeot Citroën) et Ford (également propriétaire de Mazda, de Volvo et de Land-Rover) ont donné naissance à ce talentueux bloc moderne dans le courant de 2004, en même temps que le 1.6 diesel de 110 ch qui sera décliné plus tard dans une version 90 ch et qui équipe aujourd'hui de nombreuses voitures. Appelé HDi chez PSA, MZ-CD chez Mazda, TDCi chez Ford et plus simplement D chez Volvo, ce moteur de 2 litres est donc identique d'un modèle - et d'une marque - à l'autre. Néanmoins, des avaries de turbo sont survenues majoritairement sur les Peugeot 407 et 307, dans une proportion moindre sous le capot des Ford Focus et C-Max, alors que le phénomène semble réduit chez Citroën et quasiment inexistant chez Volvo.



Pourquoi cette différence d'incidentologie ? Les avaries de turbo peuvent avoir plusieurs origines, dont la programmation de la cartographie intégrée au boîtier électronique de gestion, propre à chaque modèle, ou encore la qualité de l'huile utilisée, sélectionnée indépendamment par chaque constructeur. Par ailleurs, les services techniques de Peugeot nous ont indiqué avoir détecté une anomalie sur un capteur de pression interne au turbo, lequel pourrait être responsable des pertes de puissance symptomatiques d'une panne de suralimentation. D'ailleurs, depuis le début de 2006, la pièce a été modifiée en production et le taux d'incident a chuté. Survenant le plus souvent après 40 000 km, les voitures concernées peuvent ne plus être sous garantie.



Cependant, après un examen minutieux de chaque cas, les constructeurs accordent des prises en charge plus ou moins généreuses en fonction de l'âge et du kilométrage de la voiture.